J’hère comme un fantôme, je dévore les morts, j’espionne les faibles, mais je m’ennui comme un rat-mort en plus mon autre moi ne fait que de se plaindre jour après jour et je dois le supporter. Il faut que je réagisse au plus vite, car à cette allure, Blanco va me donner du fil à retordre. Dans les sous-sols de l’Akatsuki, l’humidité est omniprésente, pas une fois on peut sentir la douce odeur d’une journée de printemps, si fraiche, si parfumer, si parfaite. Nous marchions d’un pas lent, les feuilles de la variété des Dionées Akai Ryu étaient fermées de façon que l’on ne puisse voir notre visage, j’aime moi aussi marcher avec cette sensation d’obstruction de la vue, ce n’est pas au goût de Blanco, mais bon. Il est vrai que je lui laisse faire ce qui lui chante avec notre estomac alors je peux m’octroyer quelques plaisirs aussi. Mon rôle dans l’organisation est très simple ! Je dois espionner les moindres faits et gestes de nos ennemies, grâce à mes actes mais aussi aux missions d’infiltration, les membres de la Lune Rouge ont un coup d’avance sur le monde Shinobi.

"Hey ! On fait quoi là, j’ai faim bordel ! Cela va faire maintenant quatre jours que je n’ai pas mangé de la chair humaine ! Ils foutent quoi là-haut pour ne pas avoir besoin de notre discrétion ?" Dit Blanco avec sa voix éternellement niaise.

"Tais-toi ! Je te l’ai pourtant déjà dit que Tobi n’avait pas besoin de notre aide pour le moment." Dit Noiro avec sa voix posée mais grave.

Nous continuâmes notre chemin dans les profondeurs du repère, au fur et à mesure que nous avançâmes dans l’obscurité la plus total, l’impatience de Blanco devenait de plus en plus insupportable. Mais cerise sur le gâteau, était donné que nous sommes un être liée, nous ressentons aussi la douleur de l’autre, et sa douleur c’était la faim. Même si mon appétit était quasi nul, je ne pouvais regarder mon pauvre et tendre ami souffrir davantage.

"Écoute ! Nous allons voir Tobi ou Pain et lui demander s’ils n’ont pas quelques broutilles à nous donner, avec un peu de chance nous pourrons calmer des sautes d’appétits ?" Dit Noiro d'une tendre voix, cherchant à rassurer son homologue.

"Pff ! C'est toujours toi qui fais les démarches, eux ne bougent pas le moindre petits orteils pour nous aider voir nos satisfaire !" La voix de Blanco était beaucoup plus sérieuse à ce moment-là.

Maintenant il fallait trouver quelqu’un ayant un rang suffisant important dans l’organisation pour nous envoyer quelque part dans ce monde pourrit et qui ne demande qu’une chose, que l’on le change au plus vite. Mais d’un coup, sans savoir d’où cela venait, je sentis une présence dans les souterrains du repère, alors pour ne pas me faire voir et pour garder une forme de surprise, nous disparûmes dans le sol pour voir à qui nous allons avoir à faire.