L'issue

**▪ Kumo no Jûnin ▪**

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Ce jour maudit

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Nous sommes les êtres qui établissons la discordance dans le monde...
Malgré tout cela on élève un espoir de repos et de calme. On songe que le monde devant nous est véhiculé par un enchantement paisible. Mais nous savons perpétuellement que le mirage, que l'illusion subsistent.
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♣ Aujourd’hui un grand massacre s’exclamait … Le Village avait été secoué par un acte purement fataliste. La mort entrevoyait toute la surface désagrégé du Village. On y croyait entrer dans un tombeau. Les cadavres gisaient, meurtri par la déferlante qui avait été engagé. Les idées les plus brusque ce bousculait dans ma tête. Un village qui tomberait dans l’oubli, ou même sous la dépendance d’un autre. Et dire que seul 2 êtres ont mis fin au Village Caché des Nuages. La vie est telle. Éphémère comme le vent. Ce sang...
Dans mon allure persane, j’accourais vers les hommes afin d’y espérer en sauver le plus possible…

*...Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort…*
Cela était les mots de mon ancien Sensei. Me voici en pleine évaluation de moi-même.

♣ Mon but, le voici faire le plus de bien possible ; soulager les malades ; donner au prochain mon temps, mes veilles, mes peines et faire tout cela au nom de notre village ; puis les amener à mourir sereinement ; ramener les familles à la certitude par l'intimité ; faire du bien par mon influence ; enfin, chercher à soulager le prochain par mes capacités, peut-être comme mon défunt Sensei, pour qu'au moment de la mort, regarder derrière moi avec satisfaction et mourir en paix, avec espérance, soutenu dans les bras du divin Maître pour lequel j'aurai donné toute ma vie. Je sens des larmes me monter aux yeux...

♣ Pour un ninja médecin que ne faut-il pas d'éloquence, non de l'éloquence qui entraîne les foules, mais de l'éloquence paisible, amicale, enveloppante, caressante, faite de pitié, d'intérêt, de dévouement. A cela je dois m'exercer directement. Puis il y a une chose que je puis toujours faire : c'est collectionné les dire des autres à ce sujet, tout ce qui peut être consolant, réconfortant pour un malade et puis pour moi-même dans ma quête.

♣ Le long des ruines, la route menait tout droit au pied des portes de Kumo. Je ne croisai ni homme ni être vivant. J'étais rempli d'effroi, mais j'étais médecin, officié de surcroît et le sens du devoir me commandait. Seule cette vanité me faisait vaincre la peur et me poussait à aller de l'avant, à accélérer la course de toutes mes forces. A mi-chemin, à la hauteur du magasin de l’apothicaire, la route descendait tout droit, puis tournait brusquement à gauche. Je dévalais la pente à toute vitesse, quand une silhouette apparut dans le virage. Etait-ce encore un être humain ? Il s'approchait de moi, en vacillant. Il était nu, en sang, couvert de boue, le corps enflé. Des lambeaux de vêtements déchirés pendaient sur sa poitrine et autour de sa taille. Il tenait les mains devant son torse, la paume vers le bas. Des gouttes d'eau tombaient des bords de ses haillons.

♣ Mais quand il fut près de moi, je vis que les lambeaux de tissu n'étaient autres que sa peau et les gouttes d'eau du sang humain. Je ne pouvais distinguer si j'avais devant moi un homme ou une femme, un ninja ou un civil. La tête était singulièrement grosse, avec des paupières boursouflées et de grosses lèvres en saillie qui semblaient occuper la moitié du visage. Il n'y avait plus un seul cheveu sur le crâne brûlé. Je ne pus m'empêcher de reculer. Je vis alors une procession d'autres silhouettes qui montaient lentement vers moi, le long de la route. J'étais désemparé.

♣ Lorsque je parvins à cet endroit, le vent changea soudain de direction. La fumée noire s'éloigna vers l'aval, laissant place à une petite pluie. Aussi loin que pouvait porter mon regard, toute l'esplanade en était couverte de corps brûlés. D'innombrables survivants se traînaient sur la rive, rampaient les uns sur les autres. Le pont suspendu était en cendres et dégageait d'immenses volutes noires. Pourtant, des hommes, des créatures de chair y titubaient encore ; mais, à bout de forces, beaucoup tombaient dans la rivière. Le massacre était dû à deux Hommes... Chaque être se disposant sur mon chemin était confronté à mon irou.

Ainsi je vous ai éclairé de mon long silence, de mon mal, de ma quiétude passée.

♣ Il faut certainement percer le désert pour ressentir l’assourdissement du silence. Dès ma traversée, je fus frappé par ce vertige, cette pénurie de bruit.
Nous sommes habitués à vivre dans le bruit ; du village, du voisinage, de la Guerre qui fonctionne en permanence comme une fatalité dans cet espace. Le silence rejoint l’épure, la sobriété : en cela, il divinise Suna.
Moi qui suis profondément perdu, le néant désertique m’a aidé à approcher une certaine spiritualité telle que mon défunt Sensei me l’avait enseigné.

♣ Le vide, le silence acquiescent un réveil sur soi rude, mais salvateur. Il est si simple d'avancer en automate sur un chemin tracé, esquissé de bonnes intentions et d'insignifiants petits bonheurs. Gardant le chemin à pied, je souhaitais jouir à mon aise du paysage et des somptueuses lueurs de ce sanctuaire basaltique. Alors, pour profiter à l'envie de l'habitacle Sunamien, de la voûte des cieux, j'ai continué à voyager, en quête de ma rencontre, d'isolement et de calme. Taquiné par le vent à l'ardeur du désert, le silence l'est à proximité.

♣ Etendue à perte de vue, je regarde ébahie. Le désert ne se raconte pas.
Le désert semble éternel à celui qui l'habite, Bien dans cette magnitude, faire le vide devant l'illimité.
Je décrocherai l'éternité dans ce pays de mirage, où tout luit.

♣ Par couche, le sable, dune, creux, je jouis de ce tableau. Rouge est le sable, bleu le ciel et moi ivre dans ce bateau. L'éternité sera offerte à l’illusion. Un prestige de lumière se dessinait, dans ce chaud pays, j'arrivé a ma solution...

" Il faut toujours faire preuve de discernement "

**▪ Kumo no Jûnin ▪**

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Ma réponse, ma Solution.

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(J'utilise la 3eme personne du singulier pour décrire plus précisément)

♥ Une pluie pouvait être torrentueuse... Un soleil au comble de son éclat... Les nuages pouvaient être d'un noir sans inconstance... Et d'autre être d'un blanc éclatant. En cette fin de journée le couché de soleil était d'une incroyable beauté, pourtant beaucoup de monde ne le contemplais pas, pourquoi? Pourquoi en ce monde ninja ne faisons-nous pas attention à ce qui se trouve être d'une beauté indescriptible? Le monde des ninjas avait tant changé durant des millénaires et la génération qui s'annonçait allait sûrement être d'une haute force et d'une grande bonté mais aussi d'une grande turbulence. L'heure n'était pas si tardive mais pourtant l'animation qui hantait le centre du village de Kumo auparavant avait déserté, c'était en effet l'heure de se faire un repas pour la plupart des gens digne d'un roi pour d'autre digne d'un rat.

♥ La nature était en fleurs... De belles fleurs étaient ballottées par le vent. Parfois, un pétale se décrochait et volait jusqu'à se posait sur le chemin parfaitement fait de pavés. Il y avait si longtemps qu'il n'était pas passé ici. Trop longtemps... Il se souvenait s'être assis mille fois dans les quelques marches qui permettaient de monter sur le plateau. Il se souvenait avoir regardé au bout du chemin si souvent en se demandant de quoi avait l'air le monde. Il avait appris tant de choses ici. Et il n'avait pas oublié la majorité des enseignements, car à l'âge qu'il avait, il les maîtrisait à peu près bien. Arrivé devant les quelques marches, le jeune homme aux grands yeux bleus monta les escaliers. Il portait ses éternels foulards lui voilant le visage. Régulier à chacun de ses pas. Son foulard bleu faisait un grand contraste avec ses vêtements sombres. Il n'était pas sur de vraiment vouloir y entrer, mais...

♥ Arrivait devant les quelques marches qui montés directement vers la grande porte, il retirait un ses foulards de dessus son crane en prenant bien soin de le tenir entre ses mains. Puis, il montait les escaliers, lentement. Il les avait montés tant de fois.
Issa passait devant les encombres et ne leur accordés qu'un bref regard. Il se souvenait être assis là pour méditer le visage dans le vent. Mais aujourd'hui, il venait se ressourcer. Pourquoi ici ?... Il ne saurait dire. Il poussait la porte lentement et fut surpris de la trouver plus légère... Il arrivait dans une grande pièce soutenues de larges colonnes qui montaient jusqu'au haut plafond. Les choses avaient changé, mais... à peine.

♥ Il continuait tout droit, il connaissait le chemin... À gauche, il entrevoyait des tas de livres. Et partout, autour, il y avait des couloirs et des portes. Continuant tout droit, il aboutit devant une autre porte qu'il ouvrit doucement. La lumière de la lune l'émerveillait. Il s'était habituée à l'éclairage tamisé du temple le temps de traverser le hall. Elle était maintenant sur une sorte de balcon qui se promenait entre les différentes zones d'entraînements en bas. De belles zones vertes avec des ruisseaux, des arbres. L'enfance d 'Issa.

♥ Sans un mot, il se dirigeait vers la zone. La zone où il s'entraînait enfant. Il y avait une porte qui donnait vers l'intérieur, il le savait, mais il préférait passer par l'extérieur pour se souvenir. Une fois trouvé, il sautait du balcon pour atterrir gracieusement au centre de la petite zone. Devant lui, se trouvait la porte qui donnait vers l'intérieur... Il y avait une pièce sombre... avec des colonnes, il le savait et quelques marches... Combien de fois était-il tombé, dans ses escaliers, se heurtant à la dure réalité de la douleur.

Aminé retirait son second foulard montrant sa nuque dégagée.

Cela faisait bien longtemps maintenant, mais il se souvenait bien. Il se retrouvait.

♥ L’illusion n’est que partielle mais le mirage du passé n’existe pas. Vivre du présent et une chose primordiale, revivre c’est revenir au passé pour rejaillir dans l’actualité…

Tel était le fondement de ce qu’il recherchait.

" Il faut toujours faire preuve de discernement "

**▪ Konoha no Juunin ▪**

Premier poste :

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