Qui a dit que l'apprentissage demeurait dans la sagesse ?

~~ Supervisor ~~ **▪ Shin'ryu no Sousui ▪**

Konoha était un petit village paisible, dans la contrée de la feuille, et j'y demeurais en ce moment même, vêtu d'une longue cape blanche, et d'une capuche sur la tête me permettant de dissimuler mon visage. J'avais fais la connaissance de plusieurs shinobis ici, un anbu, une jeune fille, et Kakashi Hatake, le fameux ninja aux pupilles célestes. Aucuns d'entre eux ne m'avaient contrariés dans mes plans, j'étais relativement déçu, moi qui avait prévu de recruter le premier qui oserait me tenir tête et me défier. Ensuite je m'étais retrouvé en face à face avec le ninja copieur, il ne m'avait même pas attaqué, alors que j'étais clairement un ennemi pour lui, c'était même flagrant. Je trouvais malgré tout ce village pitoyable et consternant. Ses ninjas refusaient l'affrontement, et fuyaient à la moindre occasion, et j'en eu un exemple flagrant. En partant de l'endroit où j'étais avec Kakashi, j'avais dû repasser par les portes. Et j'avais vu le jeune Anbu partir, et visiblement, il ne comptait pas revenir. Voir quelqu'un de plus puissant que lui l'avait sûrement poussé vers la sortie, sa fierté avait dû en prendre un coup, et j'en étais bien désolé pour lui. Car s'il était maintenant un nuke-nin, il avait deux solutions, mourir comme cela, ou rejoindre l'akatsuki. Et vu l'ambition qu'il semblait démontré, je penchais pour la deuxième solution, ce qui ne me plaisait guère. Si je n'avais pas été à Konoha, tout proche de la plus grande nation, je l'aurais sûrement tué, car au final, il représenterait un ennemi dans le futur, pour moi, et pour Shin'ryu. D'ailleurs en parlant de Shin'ryu ...

¤ Lumière blanche .. Raito porte ses vêtements noirs, et est plein de sueurs, tout dégoulinant .. ¤

« Et ben alors Raito ? T'y arrives pas ou quoi ? Mets y tout ce que t'as ! C'est avec ton coeur que tu y arriveras ! Avec ton coeur que tu apporteras la paix ! Le phœnix saura pleurer sur le sceau de ta vie ! »

Cette voix, je la connaissais. Il y a quelques années déjà, c'était un entraînement, ma soeur et moi. Ayumi et moi nous entraînions, comme souvent d'ailleurs. Je me rappellerais toujours ce jour là, parce que j'avais appris à me défendre, à être un vrai homme, c'est ce jour là que j'avais décidé de venir un grand ninja, et de former Shin'ryu. Ce jour là, j'avais appris une technique face à ma soeur, le Youton étant mon affinité principale, je m'en étais servi pour apprendre une technique qui empêchait l'ennemi de me prendre à revers et de fuir. Je l'avais appelé Youton no Kyuu. Il m'avait fallu du temps pour l'assimiler complètement, et Ayumi m'avait énormément aidé en créant des clones d'elle même. Mais elle m'avait également appris une chose, les clones servaient à apprendre une technique beaucoup plus vite. Elle m'avait alors montré la marche à suivre, visualiser, tenter, retenter, encore et encore, jusqu'à y arriver. La persévérance était primordial dans un entraînement, et je m'étais surpassé à cette époque là. Cette technique était ma fierté à ce moment là. Mais ce n'était pas ça le plus important dans cette journée, mais si j'étais là, ce n'était sûrement pas pour rien..

Je vis alors mon double, plus petit que moi, vu que j'étais plus jeune, tomber par terre sous l'effet de l'épuisement. Mais je vis une chose que je n'avais alors jamais vu, du moins à mon âge, ma soeur s'approcha de moi, et une lumière m'illumina. En réalité ce n'était pas moi, mais bien ma soeur. Aujourd'hui je connaissais cette lumière, ce chakra, le chakra médical. Elle me soignait pour que je me remette sur pieds. Elle m'avait tout appris dans le domaine de l'Irou. Tout ce que je savais, je le lui devais. Et je vis alors qu'elle appliquait mon sang sur un bout de parchemin, c'était vraiment bizarre. A quoi pouvait donc bien lui servir mon sang dans cette situation là ? Je la vis se croquer le bout du doigt et invoquer un phœnix. Stupéfiant. Il était si beau, et si majestueux. Ses ailes de feu m'éblouissaient de sa beauté, et je ne pouvais que m'incliner devant cet être céleste. Mais étant petit, je n'avais pu le comprendre, hors maintenant je venais de comprendre, car j'en savais plus sur le monde ninja. Elle m'avait fait signer un pacte, contre mon gré, mais elle savait qu'un jour, cela me serait utile. Elle était forte, très forte. Ce jour avait donc été plus important que ce que je pensais, et c'est pour cela que ma flamme intérieure n'avait jamais cessé de bruler, c'était grâce à elle. Grâce à ma grande soeur, à cette beauté fatale qui avait illuminé mes journées durant de longues années.

Qui a dit que l'apprentissage demeurait dans la sagesse ? Fsn2lr8

Alors comme ça, je savais donc invoquer ces oiseaux célestes. J'avais tellement envie d'essayer, mais visiblement j'étais toujours ancré dans le passé, sans moyen d'en sortir, j'avais peut être quelque chose d'autre à voir. Ma soeur était partie, et je vis alors des traces autour de mon corps d'enfant. Je m'approchais, je vis des traces d'humidité, de l'eau ? De la sueur ? Des larmes ! Ma soeur était partie en pleurant, et elle m'avait fait signer ce pacte pour me protéger. Je le compris rapidement, mais ici je ne pouvais rien faire, j'avais les mêmes pouvoirs que ce petit qui se tenait devant moi. Je vis alors tout un gang se ramener autour de mon corps, voilà pourquoi elle pleurait. Elle savait ce qu'il allait se passer, et elle m'avait laisser là tout de même. Ils me prirent et m'emmenèrent au loin, là où je ne pouvais savoir où j'étais. Puis lorsque le corps du petit Raito se réveilla, il était attaché sur une chaise, un homme face à lui, qui semblait le scruter, et l'analyser. C'était bizarre, car même moi, je n'avais pas le souvenir de ce moment, qui pourtant aurait dû me marquer. Cet homme semblait ne pas me vouloir que du bien. Le Youton attirait beaucoup de monde, mais à ce point ? Je ne le savais pas. Visiblement cet homme pénétrait mon cerveau grâce à une technique spéciale, il tentait de percer le secret de cette affinité si particulière qu'était la lave. Manque de bol pour lui, c'était dans l'ADN que cela se trouvait, pas dans le cerveau, quel abruti celui là.

Et je ne sortais toujours pas de ce cauchemar, je me voyais toujours assis sur cette chaise. Ca faisait déjà trois jours, je n'en pouvais plus, je gigotais dans tout les sens, tentant de me libérer. Mais rien n'y faisait, je n'avais plus de force, j'étais trop faible pour pouvoir m'en sortir seul. Je revis alors cette personne, cet homme avec sa blouse blanche de scientifique s'approcher de moi, une seringue à la main. On dirait qu'il avait compris, puis il se mit à me piquer. Mais il tomba rapidement à terre. Et je sentis dans ma tête à moi comme un désir de contrôle. Et je voulais le voir souffrir cet homme, et souffrir encore. Et c'est ce qu'il se passait, je ne comprenais pas vraiment comment. Puis je fis un essai, je tentais de l'immobiliser, et il ne bougeait plus. Je voulais qu'il se pique lui même, il se piquait lui même. Formidable ! Mais comment avais-je fais ça ? Je n'en savais point rien. Puis tout disparut autour de moi, le noir, le néant absolu.

Au moment où le petit Raito commençait à émerger, il se trouvait dans une petite maison, je la reconnaissais aisément, c'était la maison familiale. Ainsi on m'avait sauvé de cet homme dangereux. Mais j'avais du mal à sortir de ma torpeur, à être complètement conscient de ce que je pouvais voir, car tout était flou. Mais une chose était sûr, je pouvais entendre, mon père au loin, et ma soeur. Ils discutaient, et visiblement, c'était de moi. Et au vu de l'intonation, et de la tournure que prenaient les choses, ce n'était pas que du bon. Et je me souviens que je m'en voulais étant petit, d'avoir créer autant de tensions entre les membres de ma famille. Je décidais alors de laisser le petit Raito tout seul, et je me dirigeais vers la cuisine, pour écouter et observer la conversation entre mon père et ma soeur.

« On ne peut pas brider son pouvoir ! C'est ça qui l'a sauvé de cette personne ! On ne peut pas le brider ! Sinon seul un phœnix pourra le faire revenir à son état normal, et encore, faudrait-il qu'il sache comment faire.. »

« Je ne t'ai pas demandé ton avis Ayumi ! Le genjutsu qu'il a lancé était de niveau S minimum ! Il pourrait tous nous tuer avec ça ! Il découvrira tout un jour, grâce au sceau de la vie. »

Puis tout se mit à disparaître autour de moi, j'entendis encore quelques bribes de ma soeur qui rétorquait contre mon père et lui disait qu'il ne fallait pas. Mais je ne pu suivre plus longtemps cette conversation, je partais ...

¤ Un grand voile noir s'installe. Et Raito revient à lui, à Konoha. ¤

J'étais de retour dans mon époque, à Konoha, autour de cette forêt où j'avais vraisemblablement perdu connaissance. Je me relevais difficilement, en titubant à droite et à gauche, manquant parfois de tomber. Alors mes pouvoirs avaient été bridés, c'était comme ça que ça c'était passé.. Maintenant j'en voulais à mon père, et à ma soeur de ne m'avoir jamais rien dis. Eux qui m'avaient juger bien trop dangereux pour continuer à vivre normalement. Je devais réfléchir, ils avaient parlé de deux choses, ma soeur des phœnix, et mon père du sceau de la vérité. Les phœnix, je devais être capable de les invoquer depuis un long moment, mais je n'avais jamais tenté, puisque je n'étais même pas au courant d'avoir signer un pacte étant plus jeune. Je croquais alors le bout de mon pouce, je formais des sceaux, les mêmes que ceux que ma soeur avait effectué dans le passé. J'apposais alors mon sacrifice au sol, et je vis apparaître une bête luxuriante, sublime, elle faisait facilement trois mètres de hauteur. Très imposante et coriace, la chaleur qu'il dégageait n'avait d'égal que le Youton. Je comprenais maintenant le pacte, la chaleur était notre relation. J'entendis alors la voix de cet oiseau qui se dégageait des flammes.

« Je suis Kuno, le chef des phœnix, le phœnix ultime. Ta soeur m'avait dit qu'un jour viendrait où tu m'invoquerais. Et elle m'a gentiment demandé de te servir, toi et tes grandes ambitions. De te protéger, et t'amener là où tu le désires. Et voici toute ma petite famille. »

Je vis alors toute la famille de Kuno être invoquer à ses côtés. Impressionnant ! Je devais l'avouer, je n'avais rien vu d'aussi fabuleux depuis longtemps. Il y en avait des grands, des petits, mais aucun n'était aussi grand que Kuno. Chacun me regardait, me contemplait tout comme moi je les regardais. Je ne savais même pas quoi répondre, quoi dire face à cet gigantesque famille d'oiseaux célestes. J'en vis alors un s'approcher de moi, il était tout petit, très mignon même. Il avait un papier accroché à la patte, et bizarrement, ce dernier n'avait pas flambé sous l'impulsion du corps ardent de l'oiseau. Il semblait venir m'apporter ce document. Je pris alors sa patte, qui ne me brûla pas, grâce au Youton, et je pu alors ouvrir la feuille, c'était un message, de ma soeur.. Les larmes montèrent jusqu'à mes yeux. Mais je me retins, et je lis le message dans ma tête, savourant chacun des mots de ma défunte soeur.

Qui a dit que l'apprentissage demeurait dans la sagesse ? Pheonixun

Citation :: Raito.

Tu dois être grand maintenant, et j'aurais aimé te voir aussi grand. Je n'ai jamais été sincère avec toi. Nous avons bridés tes pouvoirs, à cause de papa. Et aujourd'hui, tu tiens devant toi la solution. Tout tes pouvoirs sont devant toi, il suffit que tu utilises ce gentil petit oiseau qui se tient juste à côté de toi. Et qu'il se mette à pleurer sur ton dos, sur le sceau que tu as. Et tu recouvreras tes pleins pouvoirs, et tu pourras toi aussi apposer ce sceau.

Je t'aime, petit frère..

Les larmes montèrent jusqu'à mes yeux, et elles coulèrent jusqu'à mon menton. Le petit oiseau s'approcha de moi, et se frotta contre ma jambe, comme si je n'avais pas à pleurer. Je compris alors ce qu'il voulait, j'enlevais ma cape blanche, puis je soulevais mon haut noir, dévoilant le sceau qui était imprimé sur mon dos. Le phœnix s'éleva, et versa une larme sur mon sceau. Je sentis une douleur atroce, et on put entendre mon cri à des dizaines de kilomètres. Ca faisait mal, tellement mal, c'était insupportable. Je tomba alors sur mes genoux, et puis complètement à terre. Ce n'était plus mon dos qui me faisait tant mal, mais ma tête. Je compris alors qu'il s'agissait du genjutsu, qui s'appliquait lui même contre moi, pour que je puisse comprendre son fonctionnement et le reproduire à l'avenir. Mais c'était trop douloureux, tellement douloureux. Je ne pouvais pas continuer, je me triturais dans tout les sens, comme pour échapper à cette incandescence. Je ne devais pas subir ça, c'était inhumain. Mais je savais que j'allais me relever, utiliser cette technique ainsi que toutes celles que j'avais oublié par la faute de mon père. Le Youton no Kyuu, les invocations, et ce genjutsu ultime.

≡ Fondateur ≡ **▪ Hebi no Sousui ▪**

J

oli RP. C'est très bon à lire.

Remise Xp : 1 x 9 xp = 9 xp